Gestes de premiers secours : pourquoi chaque salarié devrait être formé ?

Et si vous étiez la seule personne capable d’agir en cas d’accident grave au bureau ? Saurez-vous adopter la bonne conduite à tenir face à une victime inconsciente ou un saignement abondant ?

Chaque année en France, environ 40 000 à 50 000 personnes meurent prématurément d’un arrêt cardiaque. Dans 70 % des cas, l’arrêt survient devant témoin, mais moins de 40 % des témoins réalisent les gestes de premiers secours.

Pourtant, ces gestes peuvent augmenter le taux de survie jusqu’à 35 %.

Ce chiffre pose une question simple : à quoi sert d’attendre le SAMU si personne ne fait rien ?

Former les salariés aux gestes de premiers secours, ce n’est pas prévoir le pire. C’est savoir réagir, protéger, alerter, et sauver une vie. En moins d’une minute.

Dans cet article, vous comprendrez pourquoi ce savoir élémentaire devient une compétence stratégique en entreprise. Et comment une simple formation de base, comme le PSC1 ou le SST, peut faire de chaque salarié un citoyen sauveteur.

Trop de situations d’urgence, trop peu de personnes formées

 

Un collègue s’effondre. Il ne respire plus. Que faites-vous ?
Appeler le 15 ? Bien. Et ensuite ? Vous attendez ? Vous improvisez ? Vous paniquez ?

Chaque minute compte.
En cas d’arrêt cardiaque, chaque minute sans massage diminue les chances de survie de 10 %. Attendre les secours, c’est parfois attendre trop longtemps. Surtout en entreprise, où leur arrivée prend en moyenne plus de 10 minutes.

Et pourtant, seuls 40 % des Français ont suivi une formation aux premiers secours.
En clair : 6 Français sur 10 ne sauraient pas quoi faire en cas d’accident grave.
Un saignement abondant, un étouffement, une victime inconsciente… trop souvent, le premier réflexe reste : « J’appelle les secours. »
C’est une réponse. Ce n’est pas une action.

Dans le monde du travail, la formation PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) reste marginale.
Beaucoup pensent que les services d’urgence prendront tout en charge.
Mais ils arrivent après. Avant eux, c’est vous.

Face à une brûlure, un arrêt cardiaque, une noyade ou un traumatisme, savoir réagir, c’est sauver.
Ignorer ces gestes, c’est mettre en danger la vie d’un collègue, d’un client, ou la vôtre.

L’absence de formation, aujourd’hui, n’est plus une excuse.
C’est un risque concret.

 

Former chaque salarié, c’est protéger vos équipes et votre structure

 

Un salarié formé n’attend pas. Il agit. Il protège, il alerte, il secourt.

Lorsqu’un arrêt cardiaque survient, lorsqu’une personne saigne abondamment ou s’étouffe, les premières minutes déterminent l’issue.
Une formation comme le PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) ou le SST (Sauveteur Secouriste du Travail) permet d’acquérir les bons réflexes : placer une victime en position latérale de sécurité, réaliser un massage cardiaque, appliquer une compression sur une plaie, ou réagir face à une brûlure.
Et cela ne demande qu’une journée.

Exemple réel : En 2009, un salarié de RTE a été sauvé grâce à l’intervention rapide de deux collègues formés SST. Suite à cet événement, l’entreprise a renforcé son dispositif de formation et installé 23 défibrillateurs dans son siège à La Défense. 

Former, ce n’est pas cocher une case. C’est créer un environnement où la sécurité devient l’affaire de tous.

➤ Une réponse RH : implication et cohésion

Former vos équipes aux gestes de secours renforce la cohésion.
Cela crée un sentiment de confiance mutuelle, un engagement concret au service du collectif.
Chaque salarié se sent utile, capable d’agir dans une situation critique.

➤ Une exigence légale : le Code du travail vous concerne

En France, l’article R. 4224-15 du Code du travail impose la présence de secouristes formés dans chaque atelier où sont accomplis des travaux dangereux et sur chaque chantier employant vingt travailleurs au moins pendant plus de quinze jours où sont réalisés des travaux dangereux.

En cas d’accident, l’employeur peut être tenu responsable si aucune mesure de secours immédiat n’a été prévue.

Prévoir une session de formation, c’est se mettre en conformité.
Mais surtout, c’est assumer sa responsabilité humaine.

➤ Un choix stratégique : limiter les conséquences humaines et économiques

Un accident non pris en charge à temps entraîne des séquelles, des arrêts prolongés, parfois des poursuites.
À l’inverse, une prise en charge rapide permet de réduire les conséquences physiques et psychologiques.

Chaque geste compte : protéger une zone dangereuse, dégager une personne en danger, adopter une conduite à tenir adaptée…
Vous limitez les dégâts. Vous évitez le pire.

Former aux gestes de premiers secours n’est pas un luxe.
C’est une base.
Pour la sécurité, pour la santé, pour la vie.

 

Demain, ne pas former sera vu comme une faute

 

Aujourd’hui encore, la formation aux gestes de premiers secours reste trop souvent perçue comme facultative. Mais cette perception change. Vite.

Demain, ne pas former sera vu comme une négligence, voire comme une faute.
Pourquoi ? Parce que les attentes évoluent. Parce que les risques sont connus. Et parce que les moyens existent.

➤ Une norme qui s’installe dans les pratiques

Dans de plus en plus d’entreprises, le SST (Sauveteur Secouriste du Travail) fait partie du parcours d’intégration.
Les services RH l’intègrent au même titre que la formation sécurité ou le livret d’accueil.
Certaines collectivités locales, réseaux de transport ou industries imposent même un salarié formé par équipe ou par zone.

Former devient un standard professionnel. Une marque de sérieux.

➤ Un engagement RSE visible et mesurable

Former aux premiers secours, c’est aussi s’inscrire dans une démarche RSE concrète.
Vous ne parlez pas de responsabilité : vous l’exercez.

Et cela se voit : auprès des salariés, des clients, des partenaires.
Un salarié formé, c’est un salarié autonome, utile, acteur de la prévention. Pas un simple exécutant passif.

Vous renforcez votre marque employeur. Vous attirez des profils engagés.
Et vous faites la différence, là où beaucoup se contentent de belles promesses.

➤ Le pouvoir d’agir, à la portée de tous

Les gestes de premiers secours ne demandent ni diplôme, ni condition physique particulière.
Seulement une journée de formation. Une session d’initiation. Une volonté d’apprendre à sauver.

Et ce pouvoir-là, vous pouvez l’offrir à chaque salarié.

Dans une société plus sensible aux enjeux de santé, dans un monde professionnel qui valorise l’autonomie, ne pas former devient un non-sens.
Ne pas former, c’est laisser des équipes dépendantes, impuissantes, parfois exposées.

Formez dès maintenant.
Pour vous. Pour vos équipes. Pour les autres.

 

Être prêt, ce n’est plus une option

 

Un malaise, un étouffement, une brûlure, un arrêt cardiaque… Ces situations ne préviennent pas. Elles frappent. N’importe où. N’importe quand. Et souvent au travail.

Trop de salariés ignorent encore quoi faire. Trop d’organisations pensent qu’appeler les secours suffit.
Mais entre l’alerte et l’arrivée des secours, il y a vous. Et ce que vous faites en attendant peut tout changer.

Former vos équipes, c’est leur donner le pouvoir d’agir : réagir sans paniquer, protéger efficacement, sauver une vie.
Une simple formation comme le PSC1 ou le SST permet déjà d’éviter le pire. Elle renforce la cohésion, répond aux obligations légales et limite les impacts humains et économiques d’un accident.

Et demain, ce sera la norme. Les entreprises responsables formeront. Les autres s’exposeront.

Alors, posez-vous la seule question qui compte : vos équipes sont-elles prêtes ?

👉 Initiez dès aujourd’hui une formation aux gestes de premiers secours.
C’est simple. C’est concret. C’est vital.